A l'origine, j'ai commencé ce site Web et ce blog en 2009 juste avant ma première expérience avec Équipe Canada aux Jeux Mondiaux Universitaires afin de publier des photos et partager des histoires ... pendant quelques années, il y a eu des relances et des arrêts en termes de contenu, puis au printemps 2017, pour diverses raisons, j'ai commencé à écrire et « posté » régulièrement (et depuis, parfois plus régulièrement que d’autres). Au début, je partageais sur presque uniquement sur le soccer et mon coaching, mais au fil du temps, autant pour mon propre bénéfice que pour partager avec les autres, je me suis à mettre en ligne des articles sur moi-même en tant que personne, mes propres expériences de vie ainsi que mes opinions sur une gamme de sujets. A l’occasion j’ai même fais essaie avec des courtes histoires de fiction.
Cette transition a coïncidé avec le fait que j'arrivais à un point de ma vie où je peux honnêtement dire que je me sentais vieillir et que pour la première fois de ma vie, je réfléchissais beaucoup plus sur mon vécue et le cheminement de ma vie. Certains de mes articles préférés et surtout plus personnels et où je pense que je me suis ouvert davantage peuvent être trouvés via ces liens ( en anglais parcontre) letter-to-my-younger-self.html letter-to-my-high-school-self.html an-open-letter-the-final-whistle-has-blown.html i-am-nobody-and-i-am-everybody.html apparently-i-might-just-be-a-low-key-nerd-or-some-i-am-told.html what-if-my-perception-of-myself-is-all-wrong.html Ok, maintenant c'est dit, et alors ?! Il y a le dicton qui dit '"il y a deux côtés à chaque histoire et la vérité se situe quelque part entre les deux". En ce qui concerne la connaissance et perception de soi, je pense que l'équivalent serait de dire qu'il y a trois branches pour la connaissance de soi,
En tant que deuxième couche de complexité, j'ajouterais que pour les deuxième et troisième points, cela peut aussi dépendre de nos interactions qu’on a avec différentes personnes et aussi, surement peut-être plus important encore, ce que nous nous permettons de projeter sur nous-mêmes à différentes personnes. Tout au long de ma vie, je pense (j'espère?) que je pourrais déclarer objectivement que j'ai traversé différentes phases où, à bien des égards, ma personnalité et ma philosophie de vie ont changé. Beaucoup de gens peuvent dire que "je ne suis pas aujourd'hui la personne que j'étais adolescent ou jeune adulte". Cela peut être entendu de manière positive ou négative. Dans mon cas, je te dirais que c’est un peu des deux. Ce blog m'a donné une voix pour m'exprimer comme ayant une confiance en moi, même pour faire de l'autopromotion sur la façon dont je me suis impliquer en tant qu'entraîneur, comment je me suis battu en essayant promouvoir l’équité pour les sports féminins et les femmes dans le sport, et bien sûr comment je pense que mes expériences et mes connaissances pourraient aider ou influencer les autres. Je réfléchis sur que je viens d'ecrire et je réagis en me disant " que je suis plein de merde!" Alors allons-y, dans l’ensemble des choses, dans le big picture comme on dit en anglais, je suis un nobody, je n'ai rien accompli de remarquable, je n'ai vraiment pas aidé personne à accomplir quoi ce soit dans leur vie et je n'ai pas amélioré le soccer féminin d’une façon significative ou certainement pas plus qu’une des milliers d'autres personnes qui entraînent ou ont entrainé comme moi. Tout au long de mon cheminement en tant que personne, du garçon à l'homme, de timide-introverti à « confiant avec une aisance pour parler publiquement », d'apparemment un type A à un gestionnaire de type plus mentor, d'un jeune entraîneur à un entraîneur expérimenté, de jeune à vieux, il a toujours eu trois des déclarations que j'ai toujours ressenti étaient très représentatives sur la personne que je suis et la valeurs auxquelles je tiennent;
Encore une fois, "que de la merde!". Je me dépréciais moi-même parce que je pensais que si je m'insultais d'abord, les autres ne le feraient pas. J'ai souvent été tellement préoccupé par les perceptions des autres que j'ai passé tellement de temps à essayer de m'adapter à ce que je pensais que les autres s’attendaient de moi. Et enfin, oui je m'adapte bien, je peux brouiller et improviser, garder mon calme là où les autres pourraient paniquer, mais au final, mais je n'ai aucune idée de ce que je fais bien. Maintenant, soyons clairs, dire que je suis un nobody ne signifie dans aucun sens que je me considère comme un loser ou un raté. Loin de là. Comme la plupart des gens, j'ai des forces et des faiblesses, des succès et des échecs. Lorsque vous accordez trop de crédit aux opinions des autres, vous dites essentiellement FUCK OFF à ta vraie nature et la personne que t'es. Comme la plupart des gens, mon estime de soi est liée au yo-yo de ce que les autres pensent de moi. Quand d'autres personnes approuvent de moi ou mes décisions, je me sens bien! Mais lorsque les autres désapprouve ? Je me sens comme de la merde. J'ai commencé avoir des rôles de « leadership » assez jeune, au milieu de ma vingtaine, en tant que manager et coach, deux domaines où être aimé et être respecté ne vont pas toujours de pair. Là où être aimé et respecté par certains, signifie automatiquement être détesté à coup sûr et souvent détesté et même ressentir le manque de respect par d’autres. J’aimerais pouvoir me dire que j'ai pris la plupart des décisions au fil des que ça soit comme gestionnaire ou comme coach toujours en fonction de ce qui était mieux pour "le groupe" et non en fonction d'être populaire ou aimé et certainement pas pour mon intérêt personnel .. mais encore une fois. .... est-ce que c’est la cas ? A des moments dans nos vie, malgré nos meilleurs intentions, on finit par devenir l'esclave à ce que les autres veulent. Courir après le désir d’essayer plaire à tout le monde à chaque décision qu’on prend. Et souvent sans être vraiment à l'écoute de nos propres besoins. Ce besoin de sentir l’obligation de faire plaisir à tous se transforme rapidement dans une réalité qui devient en fait l’écrasement vos propres désirs. Et d’avoir à se transformer et mouler constamment pour s'adapter à l'idée de ce que les autres pensent que vous "devriez" être. Vous arrêtez de montrer votre vraie nature. Vous cessez de vous sentir comme si vous pouviez être vous-même. Et vous cessez de faire confiance à votre propre jugement parce que vous vous imaginez que les autres savent mieux! Ai-je vécu une vie qui n'est PAS ce que je voulais, ce dont j'avais besoin ou ce que je voulais vraiment? Ai-je seulement offert aux gens une petite partie de ce que je pense qu'ils aimeraient - sans jamais donner à mes amis, mes athlètes, ma conjointe, mes employés et patrons l'occasion de vraiment me connaître et savoir ce que je ressens et veux vraiment? C'est un fait, quand vous vous inquiétez de ce que les autres pensent - c'est plutôt une projection. Vous projetez vos propres peurs et votre propre jugement intériorisé sur d'autres personnes. Vous épinglez ce que vous pensez vous-même. Ainsi, lorsque nous prenons la responsabilité de laisser aller les jugements des autres, nous nous donnons le pouvoir de cesser de s’auto-juger et d'être durs envers nous-mêmes aussi. Parce qu'en fin de compte, ils vont de pair. Quand j'ai quitté mon emploi dans le secteur privé pour travailler dans une école, je craignais ce que tout le monde penserait. Que d'une manière ou d'une autre, je ne pouvais pas accepter de travailler dans le domaine des affaires, de gérer la pression et alors d’avoir choisi un emploi confortable. Alors, ma solution, J'ai decidé que je serais préemptif, en disant que je faisais un choix de vie, qu'il ne s'agissait pas d'avoir le gros salaire mais de la qualité de vie, d'avoir plus de temps pour me concentrer sur mon coaching. J'étais convaincu qu'ils rejetteraient mon choix de carrière et penseraient que j'étais fou. Mais avec le recul, il s'avère probablement que tout était dans ma tête. Que je pensais que les autres penseraient comme un moyen d'ignorer le fait que je n'étais peut-être pas capable de faire face à la pression du travail en entreprise, que je me cachais de la vérité. Mais voici deux vérités, probablement que pour la plupart des gens, ils se moquaient de ce que je faisais ou pourquoi. Ma vie et mes choix ne sont tout simplement pas si intéressants pour les autres et je projetais ce que je pensais de moi-même aux autres. Beaucoup d'entre nous s’empêchent de vivre nos meilleures vies parce que nous craignons l'embarras. Nous craignons ce que les autres pourraient penser de nous si nous exprimons une opinion qui n'est peut-être pas celle de la majorité autour de nous. Nous craignons ce que les autres, si nous osons sortir de la convention et faire quelque chose qui nous rend vraiment heureux, même si personne d'autre ne peut comprendre pourquoi. Nous nous inquiétons de savoir ce que signifie faire les choses correctement si le résultat final ne fonctionne pas. Le conseil facile à donner ? Ça serait bien sûr de dire regarder bien devant et farder le focus sur nos volontés et objectifs. Arrêtez de regarder ce que font les autres. Gardez vos yeux sur votre propre papier. Sérieusement, le voyage de chacun est différent. Donc, la vie de personne ne se ressemblera pas. Souvent, lorsque nous nous perdons à nous soucier de ce que tout le monde pense que c'est parce que nous existons dans un état de comparaison perpétuelle. Nous regardons ce que tout le monde fait et pensons que si nous ne faisons pas de même, nous avons échoué. Que mes amis sont la nature humaine. J'ai passé des années à dire que j'avais fait ce que je pensais bien, peu importe ce que les autres pensaient ou faisaient ... mais est-ce que mes actions correspondaient vraiment à mes paroles? L'estime de soi n'est que cela - l'estime de soi. C'est seulement quelque chose que nous pouvons nous donner. Nous ne pouvons que nous accorder l'estime de soi. Personne d'autre ne peut nous le donner. Personne d'autre ne peut remplir notre tasse d'estime de soi. Personne d'autre ne peut dire "c'est parti, voici un sac d'estime de soi". Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Cela doit venir de soi. Donc, l'un des moyens les plus efficaces de cesser de se soucier autant de ce que les autres pensent est de commencer à se sentir vraiment très bien en dehors de ce que les autres pensent de vous. De cette façon, vous ne regardez plus à l'extérieur pour remplir votre tasse et vous sentir vraiment bien dans votre peau. Vous vous déconnectez essentiellement de ce yo-yo où les opinions des autres vous font vous sentir bien ou mal dans votre peau, car à la fin de la journée, vous vous sentez fabuleux, peu importe ce qu'ils pensent! Ce n'est pas facile, et c'est un combat et la première étape pourrait être de se dire, je suis plein de merde, maintenant change ça! Souvent, nous craignons ce que les autres pensent parce que nous craignons ce qu'ils penseront si nous échouons. Que penseront ils si j'ouvre ma propre entreprise et que je ne réussis pas? Et si quand ils regardent mon record d'entraîneur en termes de victoires et de défaites, ils voient qu'au fil du temps, j'ai perdu plus que je n'ai gagné. Que se passe-t-il s'ils se concentrent uniquement sur les statistiques et non sur la façon dont j'ai essayé d'aider les étudiants-athlètes ou de les interroger sur leurs expériences, ou, ou ou ... Fuck it - nous échouons tous. Mais vraiment, l'échec n'existe pas. Il n'y a qu’apprendre! Apprendre autant de nos réussites que de nos moins bons coups. Et il s'agit simplement de s'approprier les choses sous notre contrôle. Alors, voici ma vérité, je suis un nobody qui n'a rien accompli d'important, mais je suis quelqu'un qui a essayé le plus souvent possible d'être la meilleure version de moi-même, de soutenir et d'aider ceux qui m'aimaient vraiment, qui fait des erreurs, peut-être même beaucoup, mais qui s’est toujours relevait et retourner essayer. Je suis quelqu'un qui a souvent et même encore, manque de la confiance en mes moyens des fois, mais qui a essayé de ne pas laisser cela m'empêcher d'essayer ; d'essayer d'être un bon patron, un bon coach, un bon mari et ami et surtout d'essayer d'être un bonne personne. Alors me voici, bobos et tout, forces et faiblesses, reussites et echecs. Aimez moi ou pas, ton choix, mais moi je m'accepte !
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AuthorAfter many years of coaching at various levels and with different teams, I thought I would share some of my experiences and thoughts about coaching. Archives
January 2023
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