Le Canada a eu la chance d’être hôte des coupes de monde U20 et Senior Féminines en 2014 et 2015 respectivement. Suivi d’une deuxième médaille de bronze consécutive au olympiques de Rio en 2016, on peut dire avec certitude que le soccer féminin a été bien en vue durant une période de 24 mois chez nous. Suite aux performances aux olympiques, le Canada s’est retrouvé classé 4e au monde. De quoi vraiment être fier. Mais avec la prochaine compétition majeur étant la coupe de monde 2019, et un partie des joueuses arrivant en fin carrière, on verra surement un tournant dans notre programme nationale de soccer féminin. Afin de poursuivre sur la lancée établie par cette période de grande visibilité pour le soccer féminin, il faudrait continuer le travail au niveau « grassroots « à travers le pays.
Prenons ensemble un aperçue de la situation du soccer féminin au Canada. Le soccer est le sport le plus pratiqué au Québec. Plus que le hockey facilement. On compte près de 200,000 joueurs fédérés, dont 40% de filles et de femmes. Au Canada, c'est plus de 800,000 joueurs, ayant pres de le même pourcentage de filles et femmes à l'echelle canadienne. Dès 4 ans, les petites filles peuvent s'initier au soccer organisé. Certaines atteignent de très hauts niveaux tandis que d'autres découvrent le soccer dans des ligues de garage à 45 ou 50 ans. C'est ça la beauté du soccer. En plus d'être accessible, il touche toutes les générations. Après les Coupes du monde et les Olympiques, ou a vue une hausse importante des inscriptions à l'échelle nationale mais on n'a pas vraiment vu une augmentation importante par rapport à l'investissement financière dans le sport. Certainement, la popularité augmente mais la qualité par rapport au haut niveau ou des équipes canadiennes qui jouent dans la ligue professionnelle NWSL, n'existe pas. Même nos deux équipes semi-pro au Québec ainsi que ceux qui ont déjà existé Ottawa, Toronto, Vancouver, ont disparue et la WLeague n'opère plus. Le soccer a longtemps été perçu comme un sport de garçon dans les pays européens ou ailleurs alors qu'ici et aux États-Unis, il a tout de suite été accessible autant aux filles qu'aux garçons. A l'école, on pratique les mêmes sports qu'on soit une fille ou un garçon, c'est notre côté nord-américain. Les portes d'entrée sont les mêmes. On a beaucoup parlé un peu de l'histoire du soccer féminin ainsi que voir une couverture médiatique accentué que le Canada recevait la Coupe du Monde, mais autrement, on ne parle jamais du soccer féminin. Nos vedettes féminines de soccer sont quasi inconnues sauf peut-être la capitaine de l'équipe Christine Sinclair. La médaille de bronze remportée par les Canadiennes aux Jeux olympiques de Londres et Rio ont fait toute une différence. La petite fille qui voit ça, ça lui donne un petit coup au cœur et un objectif accessible Dans ce cycle entre les grosse competitions, Il faut vendre le soccer féminin pour faire en sorte que les médias en parlent, continuer de le développer, avoir des ligues de haut niveau et préparer les prochaines générations de joueuses internationales. Ca fait 27 ans que je travaille dans le soccer féminin et de penser que je suis allé vois un match demi-finale de la Coupe du Monde au stade Olympique avec 50,000 partisans me rend heureux, mais j'aimerais pouvoir aller voir les matchs pros féminin comme il existe aux États et en Europe sachant que je regarde le plus haut qualité possible. bon soccer à tous et toutes !
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AuthorAfter many years of coaching at various levels and with different teams, I thought I would share some of my experiences and thoughts about coaching. Archives
January 2023
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