Ca m’est arrivé d’écrire divers articles sur mon blog couvrant le sujet des femmes dans les medias sportifs mais toujours en anglais mais cette fois-ci je me lance d’essayer partager quelques pensées sur le sujet en français maintenant.
Je vous invite passer à travers ceux en anglais si l’intérêt y est. Vous pouvez les retrouver par ces liens. women-working-in-sports-media.html women-in-sports-media-revisited.html Mais, rentrons dans la sujet d’aujourd’hui………….. Bien qu’on ne puisse pas dire que l’égalité entre hommes et femmes soit atteinte, on peut affirmer que, dans la sphère du travail, les femmes ont accès à de plus en plus de postes. Par contre, il demeure certains domaines où les femmes sont effacées comme les médias sportifs où le rôle des femmes est en pleine transition. Il est évident que, pendant longtemps, la couverture médiatique sportive était l’affaire des hommes. Le public cible sont des hommes, ceux qui prenait toutes les décisions était des hommes, les commentateurs et les analystes était des hommes, il avait donc une logique faillé dictant que les journalistes sportifs soient des hommes. Comment les femmes pourraient connaitre assez sur les sports pour en parler avec assez de conviction et crédibilité pour garder l’intérêt du public cible. Au point que les ex-athlètes, fraichement à la retraite sans aucun éducation ou expérience dans la métier etaient percues comme plus crédibles que les femmes ayant étudier en communications et très présentes dans les milieux sportifs. Le pire ( et vue mon âge, ce n’est pas un attitude qui a existé « dans le temps » mais bel et bien au courant de ma vie), c’est que pendant longtemps, il ne semblait pas avoir aucune objection à cette réalité. Les hommes au sport, les femmes aux arts ou à la météo. Bien entendu, ce phénomène sexiste a fini par faire surface et il y eut une pression accrue afin que les femmes puissent avoir accès aux postes de journalistes sportifs. A première vue, on pourrait penser voir de plus en plus femmes ouvrant dans le milieu des media sportifs à travers les divers sources de nouvelles sportives, que ça soit ici au Québec ou ailleurs. Mais, si on est près passer par-dessus les premières impressions avec un œil subjectif, on trouverais surement que même si la présence des femmes couvrant les sports semble avoir augmenter, le ratio femme – homme dans le métier est pareil si non même plus bas qu’il la toujours été. Si on en voit plus des femmes affecté à la couverture des sports, c’est en grande partie du a l’explosion dans la moyens par laquelle les nouvelles sont partagées, plateformes media sociaux, services streaming, chaines sportives spécialisées , podcast etc. Et si on regarde la place que c’est femmes prennent dans les medias sportives, combien d’entre elles font de la description ou analyse des matchs au plus haut niveau, des chroniques purement sur les performances sportives, se trouver comme chef d’antenne plus les grands évènements sportives ou les émissions nouvelles sportives. Oui il y’en a c’est clair mais combien se retrouve dans des rôles plus en ligne avec les besoins de la couverture sportive de nos jours, le besoin de trouver du contenu pour remplir des chroniques, la suivi des médiaux sociaux, les histories plus du genre « human interest » que parler des prestations des équipes et les athlètes. Qui dit « pionnières dans les medias sportives? « pensent souvent à Chantal Machabee de RDS en premier. C’est un titre qui lui est mérité. Elle avait déjà un vécu couvrant les sports à divers niveaux quand la première chaine spécialise des sports au Québec a vu le jour en 1989. Elle est devenu la première femme à animer un bulletin sportif lors de la diffusion de l’émission Sports 30 au Réseau des Sports. Elle a tenu ce rôles pendant des années en tant que chef d’antenne aux nouvelles puis, par choix, a fait un retour sur le terrain prenant la couverture du Canadien de Montréal. Elle continue l’animation des émissions comme l’Anti-Chambre. Un cheminent qui lui vaut le mérite de ceux qui parle d’elle comme une des pionnières. Elle est arrivé à un moment quand la couvertures des sports prenait une plus grande place visuel avec la naissance de RDS. Par contre, avant Chantal, il a eu entre autres, Lilianne Lacroix, chroniqueuse sportive à La Presse au début des années 70s et Danielle Rainville qui a commencé à CKAC dans les années 80s. C’était avant le temps des chaines spécialisés ou le boom des media sociaux mais leur accomplissements de s’y rendre sont aussi importants. Malheureusement, pendant longtemps on trouve peu d’histoires similaires à celle de Lilianne, Danielle et Chantale ( je me permet d’utiliser leur prénom mais en tout respect). Oui, au Réseau des Sports, on peut trouver Claudine Douville qui couvre le notamment le soccer entre autres sports, ou Helene Pelletier couvrant le tennis sur RDS durant des années qui accéder au métier par deux voies différentes, une par bagage journalistique et études en journalisme et l’autre par son expérience come athlète dans le domaine. On peut aussi penser à Diane Sauvé et Marie-Josée Turcotte qui couvre notamment les Olympiques sur Radio-Canada depuis des années et on voit une nouvelle génération de femmes comme Nancy Audet, Elizabeth Rancourt, Frédérique Guay, Andrée-Anne Barbeau, Valérie Sardin, Geneviève Tardif, Daphnée Malboeuf et Justine St-Martin ( et autres ) prenant divers rôles dans le milieu. Par contre, même pensant à tous ces noms, au total, on compte probablement quoi peut-être 20 femmes ayant percées dans le journalisme sportif au Québec, un nombre qui semble encore beaucoup trop bas. On peut noter le retard du Québec en faisant simplement une comparaison ailleurs au Canada. Seulement sur le réseau TSN, on compte déjà une douzaine de femmes journalistes dont quatre chefs d’antenne régulières. De plus, le nombre grandit à chaque année puisque TSN semble ajouter de reporters féminins d’une manière exponentielle depuis quelques an années. Sur le réseau américain ESPN, la quantité de femmes journalistes augmente également à un rythme similaire. Et bien sûr avec le plus grand nombre d’équipes jouant dans les ligues des quatre sports majeures ( NFL, NBA, MLB et NHL) , ajoutons les beat reports féminins dans ces équipes, ceux couvrant le sport féminin, les ligues mineures et universitaires etc, on trouve une plus grand pourcentage de femmes sans doute. Mais dans tout ça, dans le nombre de femmes qui percent le milieu, est ce qu’on pourrait parler d’un genre de sexisme dissimulé? Autant par ceux qui prennent les décisions que par ceux qui suit le sport? Il y a cependant une distinction importante à faire. La grande majorité des femmes ayant percées dans le monde du journalisme sportif l’ont fait dans la sphère de la télévision ou les nouveau medias visuelles. En effet, on retrouve très peu de femmes qui travaillent au sport dans les journaux (quoi que soyons franc, c’est un milieu qui disparait peu à peu quand même). Peut-on voir dans cette situation une sorte de sexisme dissimulé? Peut-on avancer que les femmes qui percent dans le monde sportif télévisuel ont réussi non seulement car elles savent de quoi elles parlent mais aussi ou selon les mauvaise langues, surtout parce qu’elles sont plaisantes à regarder pendant qu’elles parlent? C’est un commentaire qui est souvent fait par trop de personnes, on voit une femme dans le medias sportifs et on entend que c’est grâce à son look qu’elle est la et les critiques se font par rapport à son look et non ses connaissances. Et j’en passe parce que souvent les critiques sont très personnelles et de nature sexiste, misogyne ou harcelants. Quand est ce qu’on a entendu des commentaires sur les hommes dans le milieu par rapport à son physique. Pour quoi un ex-athlète homme, même qui n’a pas connu grand carrière est vu comment étant connaisseur. Parce que lui n’a pas été engagé pour son look ou réputation ( pense à Jessie Palmer, c’est qui , google) ou tous les ex-joueurs de Québec sur les divers chaines qui sont perçues comme des experts au hockey….. Alors, est qu’il y a eu ou continue d’avoir une évolution positive ? Par certain, mais, en récapitulant tout ceci, peut-on affirmer que la place des femmes dans les médias à contribuer à une évolution positive de leur image dans la société? Le résultat est probablement mitigé. Certains affirment que les femmes prennent de plus en plus d’importance dans le monde du sport, monde qui était exclusivement masculin il y a à peine 30 ans, et que cela peint une image d’une femme plus forte, plus importante. Toutefois, d’autres pensent que la percée de la femme dans le milieu journalistique sportif est trop souvent dû à leur physique qui, à lui seul, attire un audimat important. Puisqu’on retrouve encore très peu de femmes dans la presse écrite sportive, on se doit d’être d’accord avec cette dernière affirmation. Bref, on est en droit de croire que les médias sportifs n’ont pas encore tout à fait accepté les femmes à part entière. Il subsiste encore trop de situations où la femme est utilisée simplement pour son look et non pour ses talents de journalistes ou d’autres où, lorsqu’un emploi est en jeu, on engagera la femme la plus jolie au lieu de la plus qualifiée. En fait, la lutte des femmes dans les médias sportifs ne sera terminée que lorsque les femmes seront embauchées seulement selon leurs compétences et rien d’autre. Je partage mon opinion sans croire que je détiens aucune vérité ou expertise. Ayant ouvré dans le sport féminin pendant presque 30 ans, j’ai vu de près ce que les athlètes devait surpasser pour prendre leur place et être juger comme étant des athlètes en premier et des femmes en deuxième, alors je peux m’imaginer ce que les femmes voulant percer les medias sportives doivent vivre comme épreuves et préjugées. Moi pour ma part je soutien et admire tous ces femmes qui sert de modèle pas juste aux jeune filles mais pour tous dans la société.
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AuthorAfter many years of coaching at various levels and with different teams, I thought I would share some of my experiences and thoughts about coaching. Archives
January 2023
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